On a développé l’histoire de l’automobile selon les rôles respectifs des hommes et des femmes pour montrer, d’une part, que la voiture est née grâce au génie d’ingénieurs français qui ont fait honneur à la France dans la construction mondiale des automobiles et, d’autre part, que les femmes ont dû s’imposer pour vaincre le point de vue politique et sociétal de détracteurs féroces sur leurs prétendues incapacités physiques et inaptitudes à conduire une voiture.
Le champ scientifique a été interrogé pour mettre en relief les notions de charge mentale, d’erreur de conduite et de stress routier. L’étude du fonctionnement humain au volant a mis en exergue des défaillances et des différences dans le traitement des situations de conduite.
Les femmes n’ont jamais placé leur narcissisme dans l’objet-voiture : elles sont plus prudentes et moins dangereuses au volant et, surtout, elles sont plus respectueuses des règles du Code de la route. Chacun doit bien comprendre que l’ostracisme visant les femmes au volant est désormais révolu et qu’il doit être proscrit dans le discours commun.
(2018) Paris : Edition de l'Harmattan